Jean Jansem est un peintre arménien du XXe siècle. Il arrive en France à l'âge de 11 ans, et commence à poursuivre des études dans le domaine de l'art. Il devient rapidement connu dans le monde entier grâce à ses toiles expressionnistes, et plusieurs musées lui sont même consacrés.
Ses débuts
Jean Jansem, de son vrai nom Jean-Hovanes Semerdjian, naît durant l'année 1920 dans la ville de Seuleuze, en République d'Arménie (Asie Mineure).
À l'âge de trois ans, ses parents et lui déménagent dans la ville de Salonique, en Grèce, pays où il passe une grande partie de son enfance.
En 1930, il arrive à Paris, en France, et trois ans plus tard, il commence à suivre des cours d'art dans le quartier de Montparnasse.
En 1936, il entre dans la prestigieuse École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, située dans le 5e arrondissement de Paris. Il en sort diplômé en 1938.
Il commence à peindre ses propres toiles, et expose son premier tableau, en 1939, au Salon des Indépendants, exposition d'art se tenant à Paris.
Ses premières œuvres présentent des sujets nationaux, où mères et enfants étaient au centre de l'attention. On découvrit ainsi un artiste s'inspirant de peintres comme Goya, ou encore, Pieter Brueghel.
Sa carrière
La carrière de l'artiste devient internationale à partir de 1957; il expose de nombreux tableaux à travers le monde. On peut alors voir ses œuvres en Italie, à La Feluca de Rome, en Angleterre, dans des expositions d'art londonienne, et même à la prestigieuse Galerie Hervé de la ville de New York.
Durant les nombreuses expositions qu'il entreprend à travers le monde pendant les années 60, on retiendra les tableaux "La porte ébranlée" (inspiré des violences en Turquie), "Bullfighter" (inspiré de la corrida espagnole), ainsi que "Two Nudes".
En 1969, deux musées lui sont consacrés au Japon : le musée Azumino Jansem Museum, dans la ville de Azumino, et le musée Ginza Jansem Museum, dans la ville de Tokyo.
À partir de 1978, il expose de manière permanente à la Galerie Matignon, sur Paris. On peut y apercevoir ses toiles récentes, telles que "Jeune Fille au Jupon", ou encore, "Nu en diagonale".
En 2003, il est nommé Garde de la Légion d'Honneur Française.